Des artistes engagés, des océans préservés

06 Décembre 2021

En 2018, 13 millions de tonnes de plastique flottaient dans les océans du monde entier. Des sacs, des bidons, des jerricans, des bouteilles, des vêtements, des emballages en tout genre … La liste semble ne jamais vouloir s’arrêter.  

Bien qu’1 500 000 km² de plastique (3 fois la superficie de la France, rien que ça …) viennent former un « continent de plastique », les choses semblent ne pas vouloir s’arranger. 

Au contraire, les spécialistes du sujet prévoient un aggravement significatif de la situation dans les années à venir. Par exemple, la quantité de plastique baignant dans la mer devrait atteindre environ 600 000 000 de tonnes métriques en 2040. 

 Mais pourquoi des scientifiques alarmistes au ton grave, et des bénévoles bruyants d’associations militantes ne cessent de nous répéter de ne pas jeter nos sacs plastique dans la mer ? Cette situation est-elle si grave que ça ? Sans grande surprise, la réponse est oui. 

Les océans sont, bien plus qu’on ne le croit, essentiels à la survie de toutes les espèces vivant sur notre belle planète.

 

Les courants marins régulent le climat mondial, l’océan est la plus grande « éponge à CO2 » du monde (bien loin devant les forêts tropicales, qui n’en sont pas moins importantes, si je dois le rappeler), et les espèces animales marines sont indispensables au fonctionnement de la chaîne alimentaire mondiale, dont nous faisons partie.

 Si je ne vous ai pas encore convaincu que la préservation de l’océan était un enjeu capital, laissez – moi vous dire une chose : tous les poissons qui sont pêchés (en bien trop grande quantité, soit dit en passant) sont « intoxiqués » par les multiples déchets déversés dans les océans, et ces toxines se retrouvent directement dans nos estomacs. 

 Je sais, vu comme ça, on a mieux conscience des enjeux liés à la préservation de ces merveilleux écosystèmes que sont nos océans. Vous pourriez vous dire, “il est temps d’agir”, “comment vivrons – nous dans quelques années si nous ne faisons rien”. 

Et d’ailleurs, vous n’êtes pas les seuls à vous faire cette remarque. Des artistes en tout genre se sont engagés au travers de leurs œuvres, afin que la préservation des océans soit perçue par l’ensemble de la population comme l’enjeu capital qu’il est. 

C’est notamment le cas de Rémy Rodriguez (@remyrdrgz), un danseur et chorégraphe français, dont l’engagement pour la préservation des océans fait chaud au cœur. Son dernier spectacle, POLYMÈRE, est d’ailleurs entièrement consacré à ce sujet. 

Ses propositions artistiques, originales et percutantes, sont particulièrement dans l’ère du temps, et je vous laisse explorer son compte Instagram pour vous en rendre compte.

Rémy Rodriguez

Sean Yoro, alias Hula (@the_hula), est un jeune surfeur qui a décidé de (dé)peindre la triste réalité de l’état de nos océans. Son art sublime la nature, tout en mettant en valeur l’importance de préserver cette dernière. L’océan représente plus, pour cet artiste, qu’une source d’inspiration. On sent chez Sean Yoro une vraie et belle alchimie entre lui et la mer.

Hula

Enfin, comment parler des humains qui ont à cœur de préserver nos océans, sans parler de ceux pour qui l’essence même de la vie est de vivre au fil de l’eau ? 

La plupart des skippers engagés tout au long de l’année sur des courses de grande envergure (route du rhum, trophée Jules Vernes, Vendée globe …) sont des acteurs majeurs de la protestation contre la pollution des océans. Je pense notamment à Alexia Barrier (@alexiasailingteam), skippeuse du Vendée globe, qui a effectué des mesures sur le CO2, la salinité et la température en surface de la mer, à des fins d’analyse scientifique. 

Alexia BARRIER

Le point commun entre ces femmes et ces hommes ? Un profond attachement à la nature, à sa beauté, mais aussi à la nécessité de sa préservation. Ils ont décidé de se servir de leur notoriété, de leurs talents, de leurs savoir-faire, afin de lutter contre des modes de vie, des modes de production, des modèles de société qui n’auront que pour finalité d’asphyxier la planète.
Et si la planète meurt, nous mourrons avec elle. 

– Hugo BERTAUX, Chargé Partenariats et Audiovisuel

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