Pourquoi parler d’écologie ?

L’écologie c’est la contraction de deux mots grecs « oïkos » la maison, et « legos » la science. L’écologie est donc fondamentalement la science de la maison. Ici, la maison c’est notre planète Terre, ses écosystèmes, la faune, la flore…Concrètement il s’agit de la Petite Planète dans son ensemble. On définit donc cette « science de la maison » comme une étude générale de l’ensemble des êtres vivants.

 

Seulement quelques chiffres évocateurs peuvent suffire à marquer vos esprits et faire de la protection de la planète notre première préoccupation. En seulement 50 ans, 70% de la faune sauvage, 50% de nos forêts tropicales, 80% de nos insectes ont disparu. Cela va sans dire que nos métaux rares et l’énergie sont également sur le déclin, sans compter les hausses de températures drastiques menaçant la viabilité de notre planète. Ces terribles changements poussant à un certain éveil des consciences, des individus se regroupent chaque jour davantage en créant des mouvements dits écologiques pour informer, militer et défendre cette Nature.  

Peinture sur glace de Hula (source : Hula)

Peinture sur glace – Hula 

Aujourd’hui, il nous faut prendre conscience des responsabilités humaines dans ces menaces pour l’environnement où l’inaction climatique autant que la désinformation n’ont plus leurs places et pourraient causer notre perte. Si bien sûr certains jouent un rôle majeur dans cette tragédie : les 1% les plus riches polluent bien plus que les 50% les plus pauvres, chacun d’entre nous se doit désormais de faire appel à son sens moral en première ligne dans nos choix quotidiens.  

 

L’opportunité qui nous ait proposées est que tout le monde peut participer à petite ou grande échelle à ce mouvement, en utilisant moins de plastiques, en triant convenablement ses déchets, en priorisant les mobilités douces et transports en commun, en réduisant ses consommations d’eau et d’énergie etc. Une multitude de petits réflexes et mouvements du quotidien s’offrent à nous pour débuter cette course contre la montre dans le danger environnemental. 

 

La relation partagée entre l’humanité et la nature est comme vous le savez une thématique sur laquelle plus d’un a penché sa plume, son pinceau, son appareil pour en comprendre la complexité et rendre compte de sa beauté. C’est pourquoi Empreinte vous propose cette année comme thème un défi, celui de réduire ensemble notre impact environnemental à petite échelle tout en en apprenant plus sur les artistes, intellectuels et grands penseurs qui œuvrent culturellement pour un monde plus responsable.

The Weather Project (2003) - Olafur Eliasson

The Weather Project (2003) – Olafur Eliasson 

À long terme, l’objectif de notre association est de normaliser et égaliser l’accès à la culture aux étudiants. Chaque année c’est le choix d’un thème ou d’une cause qui oriente ce travail et introduit diverses formes d’art. C’est ainsi que cette année tissera l’idée d’Adapter nos comportements pour le monde de demain, la culture au service du changement, thème qui a pour but de sensibiliser, par le passage de la culture, à une réalité évidente et essentielle.

 

 

Notre travail de cette année portera ainsi sur les manifestations culturelles et artistiques ayant pour but de faire réagir, de choquer un public défini dans un dessein de changement, de bouleversement d’un problème contemporain mondial. Notre problématique, fil rouge de la pensée d’Empreinte cette année s’articule alors :

En quoi peut-on s’armer d’art et de culture pour combattre et réformer des réalités difficiles et énigmatiques ?

L’art comme outil politique, idéologique n’est nouveau pour personne. Face à la détresse humaine et sociale, l’art a toujours été utilisé sciemment ou non comme un outil de témoignage ou de dénonciation. Sous l’ensemble de ses déclinaisons, il apporte constamment matière à réflexion. L’artiste est dit un observateur du monde, un pourvoyeur d’inspirations et la frontière entre l’artistique et le combat idéologique ou politique est ténue, sensible. Dans notre monde interdépendant, l’art peut plus que jamais constituer un outil militant avisé face aux enjeux de société actuels.

« L’œuvre d’art doit penser. La vraie œuvre d’art subversive est une œuvre réflexive. »

Roland Barthes

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